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Victime d’un accident de la circulation à l’âge de douze ans, après une longue période de dépression, Olivier Dumont s’est découvert la passion du dessin puis de la peinture qui a transformé sa vie. Il a refusé de montrer ses œuvres pendant plusieurs années et surtout de les mettre en vente : c’était comme une peur qu’on lui arrache une partie de lui-même.
Sa production, parce qu’elle répond à une nécessité vitale, est très abondante, privilégiant l’huile sur toile et les dessins à l’encre. Ceux-ci sont conçus comme des « réserves », des expériences préalables à la peinture sur toile, s’articulant souvent en séries parcourues de strates colorées, de cibles multicolores, d’écritures vibrantes où la légèreté aérienne alterne avec la puissance de zones très bigarrées.
Les formes et les couleurs résolument placées se retrouvent transcendées dans les œuvres sur toiles. On ressent quasi physiquement l’onctuosité de l’huile, la pression exercée sur les fibres d’un pinceau utilisé comme arme de défense ou caresse d’amour.
L’artiste y fait défiler des foules, des masques qui nous interrogent de leurs grands yeux. « Pourquoi? » « Où suis-je? » . Un art qui interpelle, questionne, parle ou crie.
On le voit : affirmer hâtivement que les toiles d’Olivier Dumont ressortissent à « l’art brut » ou à « l’art naïf », c’est en tronquer la lecture car sa vision du monde et l’explication qu’il nous en propose se situent hors de toute candeur : elles sont extrêmement lucides au contraire et dénoncent un monde le plus souvent erratique.
S’il fallait à tout prix appliquer une étiquette sur cette démarche très originale d’un jeune peintre autodidacte, c’est au néo-expressionnisme que l’on penserait par la force du geste , l’instantanéité d’exécution, la palpitation qui se dégage de ses compositions. Art évidemment spontané, si l’on rend à cette appellation son sens premier : » qui a son principe, sa cause en lui-même ».
Et cela ne s’arrête pas, cela ne s’arrêtera pas pour Olivier Dumont. Parce que l’on ne s’arrête pas de respirer.