Le mercredi 24 novembre 2021 ont eu lieu les deuxièmes rencontres sectorielles pour les organisateur.ice.s d’évènements musicaux namurois. La première, qui s’était déroulée un peu avant la crise sanitaire, avait rassemblé les organisateur.ice.s d'événements musicaux namurois en tous genres pour porter ensemble leurs revendications et besoins, notamment autour du collectif 5000dB.
Comme tout le monde le sait, le COVID a freiné grandement la vie culturelle et l’un des secteurs les plus touchés reste celui des salles de concerts.
Vous souhaitez en savoir plus sur les réalités traversées par les organisateur.ice.s d'événements musicaux? Participer à une prochaine rencontre? Ce compte rendu est là pour vous !
En complément, retrouvez sur Cinqmille.be l'interview d'Antoine et David
Un premier tour de table fait vite ressortir des tendances et besoins communs, notamment des demandes diverses de formations (respecter et appliquer règles de sécurité lors de petits évènements avec peu de moyens humains, aspects administratifs...).
Il y a, de façon plus importante, le problème des heures d’ouverture dans le centre-ville namurois qui se pose. Antoine, cocréateur des soirées technos Trust, ajoute qu’il est difficile de rentrer en dialogue avec la ville pour des soirées de musiques électroniques, souvent mal vues par les politiques namurois. (retrouvez son interview à ce propos sur le site Cinqmille.be)
Vincent acquiesce, il lie ce phénomène à une autre difficulté, celle de trouver des lieux dans le centre-ville où il est possible d’organiser des évènements. Pour éviter ce couvre-feu, il faut s’excentrer, mais ça rend bien moins accessibles les soirées et évènements organisés, en plus de ne pas permettre de redynamiser le centre-ville.
Ces problèmes, renchérit Antoine, participent selon lui à un exode des jeunes dans d’autres villes que Namur, et rend surtout les évènements plus difficilement rentables.
De ces points, est notamment ressorti pour la plupart des participants lors de la rencontre, l'envie et surtout le besoin de mutualiser, que ce soit pour que leurs voix se fassent entendre plus facilement auprès des décideurs ou pour s’entraider dans la bonne réalisation de leurs évènements. Louer du matériel pour un concert peut vite coûter cher, et il n’est pas toujours facile de se retrouver dans ses frais, donne comme exemple Olivier.
Au terme de ces échanges, David, avec son expérience dans le secteur, résume les nécessités : les organisations de concerts namuroises ne sont pas encore clairement identifiées. Il faut construire ensemble une complémentarité et diversité dans les offres, tout en se fédérant pour plus facilement s’entraider et arriver avec des demandes claires auprès des politiques. La « plus-value » majeur des organisateur.ice.s de concerts est de créer du social tout en aidant à promouvoir la culture et les artistes locaux ou peu connus : il est nécessaire d'appuyer sur ce point !
Pour parvenir à cela, les participants de cette rencontre se mettent d’accord : la plupart se rendront à la prochaine AG du collectif 5000dB, pour rejoindre d’autres organisateur.ice.s d’évènements et rentrer dans ce processus de collectivisation et mutualisation (contactez
D’autres idées voient déjà le jour :
La rencontre s’est clôturée sur ces nombreuses pistes à défricher.
Vous souhaitez vous joindre aux prochaines rencontres sectorielles de ce secteur, que vous l’on transmette le contact d’une des personnes ayant participé à la rencontre ou proposer une rencontre sectorielle pour votre propre secteur ? N'hésitez pas à
0472/92 68 25
0484/93 11 39